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Le lac Titicaca

À 3 809 m d’altitude, le lac Titicaca est la plus haute étendue d’eau navigable au monde. À cheval sur le Pérou et la Bolivie, il est situé au cœur de l’Altiplano, bordé à l’est par les magnifiques sommets de la cordillère Royale bolivienne. Il mesure 165 km de longueur sur 60 km de large.

Le lac titicaca

Quarante et une îles, dont certaines sont habitées, émergent de ses eaux. Les plus vastes sont l’Isla del Sol en Bolivie etTaquille et Amantani au Pérou. îles et côtes sont peuplées par des communautés quechuas et aymaras. Les Indiens uros, qui ont créé sur le lac des îles flottantes faites de roseaux, ont aujourd’hui disparu. Leurs îles leur ont survécu. Elles sont peuplées par les Aymaras, qui vivent essentiellement du tourisme.

Toutes les îles abritent des vestiges des civilisations précolombiennes, certaines commeTaquille ou Isla del Sol étaient de grands centres religieux. On trouve également des vestiges dans les villes côtières, mais aussi, comme l’a découvert l’équipe du commandant Cousteau, sous la surface de l’eau ; ce qui montre les fluctuations du niveau du lac. Les eaux relativement peu salées, apportées par les rivières issues des montagnes, sont froides. Elles abritent des truites et des brochets introduits par les Britanniques au XIXe siècle. Le développement de la ville touristique de Puno entraîne malheureusement une pollution du lac.

Plus d’information sur le Pérou et le lac titicaca :

Trek au Pérou par destinations-trekking

Voyage au Pérou par les treks sur overblog

Un site d’information sur les voyages au Pérou

Un voyage Trekking sur Blogpost

Un blog sur le lac titicaca

Le Chili, une vrai destination de Trek

Le Chili est une des destinations de Trek les plus importantes. Malgré une étendue en latitude, et donc en variations climatiques, équivalente à une zone qui irait de Dakar à Stockholm en Europe, le courant froid de Humboldt fait du Chili un pays dont les températures sont relativement uniformes. Il n’y a ni fortes chaleurs ni froids glaciaux. Cela explique sans doute que plusieurs représentants de sa faune, guanacos ou condors, peuvent être observés du désert d’Atacama tout au nord à l’extrême sud en Patagonie.trek au chili

Les Incas et plusieurs civilisations précolombiennes ont fleuri au nord du pays, mais les vestiges les plus parlants sont des momies, bien plus anciennes que celles d’Égypte et que l’on peut voir dans les musées de Santiago ou de San Pedro d’Atacama. La population est un melting-pot de migrants européens et la culture emprunte plus à la France ou à l’Allemagne qu’au monde latino-américain. Pour les amateurs de poésie, le Chili est une référence : c’est le pays de Pablo Neruda.

Voir aussi ces deux autres présentations sur le Chili :

Les treks au Chili sur mes trekkings

Les voyages trekkings au Chili sur blogpost

Observation des tortues au Costa Rica

Comment se déroule l’observation des tortues?

Les pontes de tortues s’observent généralement le soir ou la nuit. A Tortuguero l’observation est heureusement très réglementée et bien encadrée afin de ne pas les perturber.

Les tortues du costa rica

Les tortues du costa rica

 

Nous attendons en petit groupe avec notre guide et un ranger du parc dans la forêt, en bordure de plage, tandis qu’un autre ranger nous fait signe dès que nous pouvons approcher la tortue sans la déranger, sur la fin de la ponte. Nous l’observons pondre ses derniers œufs dans le noir avec pour seule lumière le reflet de la lune et la petite lumière rouge du ranger. La tortue recouvre délicatement son nid de sable puis, épuisée, traverse la plage pour rejoindre péniblement la mer.

Le lendemain matin, nous nous levons aux aurores, avant les premiers rayons de soleil, pour observer les éclosions de dizaine d’autres nids et nous émerveillons sur ce miracle de la vie : les bébés tortues quittent leur nid un à un, attirés par les reflets du soleil sur l’eau. Malgré leur petite taille, il ne leur faudra que quelques minutes pour atteindre la mer. Sur la centaine d’œufs que contient un nid, seule une poignée de tortues arrivera à l’age adulte et reviendra pondre à son tour sur la même plage.

Des milliers de tortues sur une seule plage en quelques heures !

Comme chaque année, des centaines de milliers de tortues de mer viennent pondre sur les plages des côtes Caraïbe et Pacifique du Costa Rica, à l’endroit exact où elles sont elles-même nées.

Cinq des sept espèces de tortues marines répertoriées dans le monde ont choisi les plages du Costa Rica pour assurer leur survie : la tortue luth, la tortue verte, la tortue Caret (ou imbriquée), la tortue de Ridley et la tortue caouanne. Leur taille et poids ainsi que les périodes, lieux et fréquences de ponte varient selon les espèces.

La célèbre tortue luth peut atteindre 600 Kg et vient nidifier quatre fois par saison et sur les deux côtes. C’est le plus gros reptile de la planète. Depuis plus de 150 millions d’années, elle parcourt des distances incroyables, elle est par exemple capable de relier les côtes du Costa Rica aux îles Galapagos (3000 km) en moins de 3 mois !

La tortue verte, quant à elle, ne s’observe que sur la côte Caraïbe, en particulier à Tortuguero où elle nidifie 5 à 6 fois par saison, tous les 2 à 3 ans, ce qui permet de l’observer très facilement.

La tortue de Ridley, l’une des plus petites, mais pesant tout de même 40 kg, est connue pour les  » arribas  » , un phénomène naturel lié au cycle lunaire où elles viennent pondre en même temps par dizaine de milliers… plus d’un million d’œufs écloront 45 jours plus tard !

Venez découvrir le Dossier du Trekkeur spécial Costa Rica pour en savoir plus sur cette destination

Les Voyages en Famille avec Terdav

Plus de soixante ans d’explorations ! Nul mieux que Théodore Monod ne connaissait toute la richesse de ces terres que l’on dit arides et qui abritent pourtant une vie d’une infinie richesse. Ce sont des hommes comme lui qui nous montrent le chemin et font avancer notre monde en conjuguant science, découverte et humanisme. En 1983, Théodore Monod s’était rendu dans les sables et la rocaille de sa chère Mauritanie, accompagné cette fois-ci de son fils Ambroise, qui nous a confié un instant intime de ce voyage avec cette photo. Partir en famille avec Terres d’Aventure, c’est aussi marcher, toutes générations confondues, les petits et les grands, ados, papis et mamies réunis, sur les pas du grand naturaliste, pour des voyages de belles retrouvailles et de petits bonheurs partagés.

Laetitia est la maman de Basile (6 ans) et Lilirose (9 ans). Tous les trois sont partis en famille sur le voyage « David Crockett en Haute Bléone » et nous rapporte leur témoignage d’un voyage en famille avec Terdav.

Quand tes enfants sont aussi estomaqués à la vue d’une vache laitière qu’un tigre du Bengale, il est temps de les emmener à la montagne !
Bien sûr au départ, j’étais moins enchantée que ces chères têtes blondes à l’idée de me balader dans les arbres, de fabriquer un arc et des flèches, de marcher sur les traces de Davy Crocket et de construire un tipi… Mais quand nous sommes arrivés à Gaudichart au détour d’un petit chemin gravissant la montagne, mon envie de farniente au bord de la piscine s’est tout simplement envolée. Devant ce paysage à couper le souffle, la sérénité, l’air pur, la source d’eau claire, la petite bergerie perdue au milieu des montagnes, j’ai senti que moi aussi j’allais communier avec Dame Nature.

Voir une sélection des voyages en Famille avec Terdav.

Le bassin minier du Nord-Pas de Calais au Patrimoine mondial de l’UNESCO

Pas grand chose à voir avec le trek ou les voyages d’aventure, mais  le Bassin minier du Nord-Pas de Calais est candidat à une inscription sur la Liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO !
Seul dossier porté par la France cette année, dans la catégorie « Paysage évolutif culturel vivant », il témoigne de la façon dont le territoire a été façonné par 3 siècles d’industrie charbonnière, tout en laissant des témoignages patrimoniaux et paysagers exceptionnels. Décision attendue à Saint-Pétersbourg entre le 24 juin et le 6 juillet !!!

Bassin Minier du Nord Pas de Calais à l'Unesco

 

Tous l’espèrent, tous y croient… Depuis 10 ans, habitants, acteurs institutionnels, touristiques et associatifs, avec le soutien de l’association BMU (Bassin Minier Uni), porteuse du projet de candidature du Bassin minier du Nord-Pas de Calais à une inscription sur la Liste du Patrimoine  mondial , ont contribué à porter haut et fort le projet. Beaucoup l’ignorent  encore, mais le Bassin minier regorge de trésors patrimoniaux et paysagers, qui sont autant de témoignages techniques, sociaux, culturels et  environnementaux de l’empreinte de l’activité minière sur un territoire.

Ce sera la première fois qu’un bassin industriel aussi vaste – 120 km  de long et 4 000 hectares –, riche, dense et préservé, témoin parlant de  l’histoire de la mine durant 3 siècles, sera présenté par la France à la prochaine session du Comité du Patrimoine mondial de l’UNESCO, entre le 24 juin et le 6 juillet 2012, à Saint-Pétersbourg. Et le seul dossier soutenu par la France. Pour suivre le compte à rebours, les événementset actions locales avant, pendant et après la session, les dernières actualités,… BMU vient de mettre en ligne une nouvelle version de son site http://www.bmu.fr. Souhaitons « Bonne Chance ! » au Bassin minier du NordPas de Calais. Verdict fin juin, début juillet !

À moins de huit semaines de l’ouverture de la session du Comité du Patrimoine mondial de l’UNESCO, l’association BMU est heureuse et fière de la mobilisation de tous, depuis 10 ans, autour de la candidature du Bassin minier du Nord-Pas de Calais à une inscription sur la Liste du Patrimoine mondial.

Cette mobilisation et l’exceptionnelle richesse du Bassin minier du Nord-Pas Calais qui, on le souhaite, sera consacré fin juin, début juillet, à Saint- Pétersbourg, sont mises en lumière dans un clip de 3 minutes, visible sur le tout nouveau site de l’association : http://www.bmu.fr. Un site qui permettra de suivre le décompte et les événements locaux jusqu’à l’ouverture de la session 2012, puis, entre le 24 juin et le 6 juillet, le reporting de la délégation nordiste et les délibérations du Comité. Pour tout savoir sur cette candidature, pour connaître les acteurs et porteurs du projet, l’histoire de cette folle aventure, consulter le dossier de candidature, suivre les dernières actualités et surtout soutenir le Bassin minier du Nord-Pas de Calais, rendez-vous sur http://www.bmu.fr !

Un projet de candidature authentique

Projet perçu comme fou, voire utopique, au début de ce qui sera finalement une belle et symbolique aventure, la candidature du Bassin minier du Nord Pas de Calais au Patrimoine mondial de l’UNESCO, dans la catégorie « paysage culturel évolutif vivant » sera examinée dans quelques semaines. Cette demande d’inscription qui, si elle est actée, résonnerait comme une reconnaissance pour les anciens mineurs, leur famille, les habitants, pour ce qu’ils ont fourni et pour les valeurs qu’ils défendent : le courage, l’humilité et la solidarité.

Une histoire dont ils peuvent être fiers et qui est force de vie pour les générations présentes et à venir et pour toutes les corporations minières du monde. Pas moins de 353 éléments (fosses, chevalements, cavaliers, cités ouvrières, écoles, équipements sportifs, édifices religieux, terrils,…) entrent dans le périmètre proposé à inscription, soit 87 communes et 4 000 hectares de paysages impactés. Un héritage issu de l’activité industrielle minière, menée durant près de 3 siècles (jusqu’en 1990), qui a transformé un paysage,  créé des villes et modifié les modes de vie. Au-delà de ce patrimoine technique intact, c’est bien sûr l’empreinte culturelle et sociale (traditions, vie familiale et sociétale) -toujours vive- laissée par cette mono-industrie qui présente également une valeur universelle exceptionnelle.

Un safari au Kenya

Au nord du pays, frontalier avec l’Éthiopie, l’environnement est extrêmement aride. Certaines des populations qui habitent la région se déplacent à dos de chameau, même si ce n’est bien sur pas le mode de locomotion habituel pour un safari au Kenya. Plus au sud, la végétation est présente jusqu’aux steppes arbustives si caractéristiques des paysages africains. Les forêts apparaissent dans la vallée du Rift et des mangroves bordent la côte de l’océan Indien. C’est cette grande diversité de milieux naturels qui favorise la variété de la faune. Les grands parcs sont situés à l’est du pays et sont très souvent proposés pour un trek en complément de votre safari Kenyan. Le mont Kenya (5199 m) est le point culminant du Kenya et le second plus haut sommet d’Afrique.

Un safari au Kenya, ici des girafes

 

Le peuple kenyan résulte du regroupement de nombreuses ethnies. L’indépendance du pays fut d’abord le fait de la révolte de l’ethnie dominante, les Kikuyus. Au nord du territoire, de fascinantes ethnies, comme les Mursis, les Turkanas, les Gabbras habitent la région du lac Turkana. La vieille ville de Mombasa et l’archipel de Lamu rappellent que la côte du Kenya fut une plaque tournante du commerce maritime depuis l’Antiquité.

La logistique d’un Safari au Kenya début souvent par un hébergement en camps privatifs qui vous offre un contact sans barrières avec la nature. Les safaris à pied vous transforment en traqueur de faune sauvage. Nous n’oublions pas pour autant les grands classiques comme le parc de Masaï Mara ou de Tsavo. S’ils sont classiques, c’est parce qu’ils abritent des paysages somptueux et une faune abondante. L’expérience d’un Safari au Kenya passe aussi par le fait qu’il est aussi important de sortir des sentiers battus.